Bâillement et Thérapie Sonore

Très bonne question posée par plusieurs praticiens en thérapie sonore holistique (TSH) qui constatent que les participants bâillent, pendant le soin sono-émotionnel notamment.

Plusieurs conclusions ont été tirées de ces analyses. La première est que le bâillement contribue à faire baisser les émotions associées au stress. En bâillant, les lémurs se calment. Le bâillement, en cas de danger ou de menace, contribue donc à aiguiser les sens et à mettre le cerveau en état d’alerte.

Le baillement n’est pas non plus un signal d’ennui profond mais d’empathie. Cette personne, au moment où elle bâille, établit des liens avec ceux qui se trouvent autour d’elle. Et les personnes qui se mettent à bâiller en la voyant font en fait la même chose.

Par ailleurs, il a été établi que le bâillement est un mécanisme pour réguler la température. Le cerveau, tout comme le disque dur d’un ordinateur, se met à chauffer lors de certaines occasions. Il peut en arriver à brûler un tiers des calories que nous consommons. Cependant, pour pouvoir continuer à fonctionner, le cerveau doit se refroidir. Le bâillement constitue un mécanisme idéal. Au moment où l’on bâille, le flux sanguin augmente. C’est comme si nous apportions une bouffée d’air frais au cerveau. D’un point de vue physique, le bâillement est comme le réfrigérateur du cerveau. De cette façon, il contribue à le rendre plus actif et efficace. En fait, quand vous vous sentez distrait-e-s ou avez du mal à vous concentrer, il est recommandé de bâiller plusieurs fois de suite pour stimuler l’esprit.

Donc si votre participant est beaucoup dans le mental, il sera encore plus logique qu’il baille pendant un soin émotionnel au moment où son cerveau cogite. Cela doit être un indicateur qu’il est dans le mental, et donc, vous devez absolument le ramener dans le « moment présent » et dans le ressenti des résonances sonores, afin de ne pas biaiser l’efficacité du soin émotionnel.

Une étude de l’Université de Princeton corrobore cette explication. Selon ces recherches, lorsque nous bâillons, les membranes qui protègent les sinus nasaux se déplacent. Cela est dû au mouvement de la mandibule qui permet au cerveau de recevoir plus d’air.

L’un des aspects fascinants des bâillements est qu’ils sont contagieux. Oui, contagieux. Quand nous voyons une personne bâiller, normalement, nous en faisons de même. Il s’agit d’un mécanisme automatique qui s’est peut-être même déclenché quand vous avez regardé les images de cet article 🙂


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