Effets de la musique et des « biolodies » sur les plantes (par Samuel Vallee)

En 2010, Samuel Vallée, ingénieur du son (psychoacoustique) et chercheur chez Résonance Education (diplômé en biologie cellulaire de l’université de Stockholm), s’est intéressé aux effets de la des sons et de la musique sur les plantes. Il développe et publie un « Procédé d’interaction sonore sur la biosynthèse des protéines » nommé Biolodie (contraction de biologie, eau et de mélodie) qui permettrait d’expliquer, entre autre, l’influence des vibrations sonores sur des organismes vivants.

Samuel Vallee affirme comme Joël Sternheimer avant lui, qu’une séquence sonore spécifique peut stimuler ou inhiber la synthèse d’une protéine au sein d’un organisme », et que « chaque protéine peut être caractérisée par sa musique, qui est une vision de la protéine à une autre échelle.

Jean Marie Pelt, le célèbre scientifique, pense que cette approche nous donne peut-être la clef, ou l’une des clefs des effets de la musique sur les plantes. Il déclare : « lorsque les plantes « écoutent » la mélodie appropriée, les ondes acoustiques sont transformées « microphoniquement » en ondes électromagnétiques et elles se mettent à produire la protéine spécifique à cette mélodie ».

Plusieurs expériences sur des plants de tomates ont été réalisées. Notamment l’effet de la musique sur la protéine TAS 14 (protéine de résistance de la tomate à la sécheresse). Cette protéine aide les plants à résister à la sécheresse. Sternheimer, par exemple, a passé trois minutes par jours de la musique aux plants de tomates pour stimuler la TAS 14. Il a de plus, placé des plants « témoins » élevés dans des conditions normales.

Les résultats obtenus sont remarquables. Les plants soumis à l’écoute de la musique eurent une croissance nettement supérieure. Les pieds de tomates faisaient en moyenne 1.70 mètres, les tomates étaient plus grosses et parfois même éclatées à cause d’un excès d’eau alors que ces plantes avaient en réalité consommé moins d’eau par rapport aux autres plants, cultivés avec un arrosage selon l’habitude de la région.

Plants de tomates n’ayant pas reçu la Biolodie (Resonance)

Plants de tomates ayant reçu la Biolodie (Resonance)

 

Les « Biolodies »

Comment une musique, appelée ici « Biolodie », peut-elle influencer la croissance des plantes et donc intervenir sur l’auxine (hormone de croissance indispensable au développement des plantes) ?

Tout d’abord, la Biolodie intervient sur la synthèse des protéines, mais ne les crée pas. De même, elle ne crée pas d’auxine. Effectivement, la Biolodie est une musique (séquence sonore) et une musique reste une onde sonore. Une onde sonore ne crée pas d’élément biologique, il faut donc se pencher sur la synthèse des protéines.

 

 

Lors de la synthèse d’une protéine, lorsque les acides aminés s’accrochent au ribosome, leur perte de liberté et leur stabilisation provoquent au niveau de la fixation, un comportement non plus « particulaire » mais ondulatoire. Pour Joël Sternheimer, c’est là que les recherches interviennent. Il traduit  ce comportement ondulatoire en une « onde d’échelle », c’est-à-dire qu’elle relie entre elles des échelles différentes – ici l’échelle de chaque acide aminé à l’échelle de la protéine en formation. Cette onde d’échelle a été ensuite transposée par M. Sternheimer dans des fréquences audibles par l’homme en les convertissant en notes de musique. Effectivement, chaque acide aminé, lorsqu’il s’accroche au ribosome, émet un comportement ondulatoire différent, donc une onde d’échelle différente, et donc une fréquence audible différente. Les recherches de Joël Sternheimer l’ont donc amené à créer un code universel de notes, chacune correspondant à l’un des 20 acides aminés.

Toutefois, la méthode développée par Samuel Vallee diffère sur de nombreux points de celle de Joël Sternheimer. 

Contrairement au principe des « protéodies » (développé par Genodics il y a 30 ans), nous ne caractérisons pas du tout les ondes vibratoires propres aux acides aminés, intervenant lors de la bio-synthèse des protéines en (structure primaire). La notion d’« ondes d’échelles » pour caractériser une note (en admettant que cela fonctionne) aurait au mieux, l’effet d’un médicament local, c’est-à-dire traiter un symptôme et non sa cause. Pour Samuel Vallée, la masse molaire d’un acide aminé (permettant le calcul des ondes d’échelles) est une donnée moins pertinente que sa charge électromagnétique liée à son indice hydropathe.

Selon les expériences de Samuel Vallée, c’est le milieu (l’eau) dans lequel baigne les acides aminés (et toutes les autres cellules) qui joue un rôle essentiel à la bonne transmission du « message », permettant la synthèse (ou l’inhibition) correcte des protéines.

Nos recherches s’orientent sur les « raisons » qui sabotent la transmission du message aux cellules. Pour cela, nous nous intéressons aux propriétés « hydriques » des acides aminés, donc électromagnétiques (polarité, charge et index hydropathique) et leurs interactions avec l’eau (et la lumière IR), pour comprendre leur langage sonore.

Le message transmis dans une Biolodie est une « directive » qui indique à l’organisme (cellule destinataire) ce qu’il doit faire, quelles prérogatives ou contremesures, il doit mettre en place, soit d’ordre global (directive quantique : intention ou  émotion), soit d’ordre biologique (synthétiser ou inhiber une protéine spécifique). À noter qu’une directive globale reçue peut conduire l’organisme à initier, de son propre chef, une directive biologique.

Ce qui nous intéresse se situe ainsi en amont de la transcription de l’ADN, dans la structure de l’eau, mais agira ensuite naturellement en aval (principalement au niveau de la structure tertiaire de la synthèse de la protéine).

C’est dans cette optique que nous avons fait deux découvertes majeures :

  1. Il existe une interférence de repli lors de la séquence d’une protéine, liée à la proportion d’acides aminés hydrophiles (polaire) et hydrophobes (non polaire). En effet, leurs interactions avec les molécules d’eau conditionnent la manière dont la chaîne polypeptidique se replie (structure tertiaire). En cas de repli non conforme, la protéine soit : ne pourra pas exercer sa fonction correctement ; soit exercer une autre fonction ; soit devenir néfaste pour la cellule (ex. du Prion). Comme pour l’eau, on parlera alors d’une protéine déstructurée.

Les protéines sont de grosses molécules qui peuvent accomplir toutes sortes de tâches dans les cellules. Elles peuvent faciliter des réactions chimiques (ex.  enzymes), jouer un rôle structurel (ex.  cytosquelette), transmettre des signaux à la surface de la cellule (ex. récepteurs membranaires) et bien plus encore.

N’oublions pas que l’eau forme une « colonne vertébrale d’hydratation » autour de l’ADN et les changements structurels dans l’eau peuvent être associés au comportement des macromolécules biologiques, et en particulier à la dénaturation des protéines.

Petite parenthèse : tous les acides aminés sont solubles dans l’eau (à des degrés variables), c’est pourquoi parler d’acide aminé hydrophobe est donc un abus de langage. La protéine (placée dans l’eau) va s’accommoder thermodynamiquement en se repliant selon les degrés de liberté à sa disposition de façon à enfouir au coeur de la molécule les résidus hydrophobes des acides aminés. Il s’agit d’une des forces qui gouvernent le repliement des protéines.

 

  1. Il existe une interférence de communication dans la signalisation cellulaire que nous appelons Transmission de « directives » (ou d’ordres).

La capacité des cellules à percevoir leur micro-environnement et à y répondre correctement est à la base de leur développement. Et des dysfonctionnements dans le traitement de l’information cellulaire peuvent être responsables de maladies humaines et animales (ex. cancer, maladies auto-immunes, diabète, bactérie escherichia coli, nosemose…), ou des maladies végétales (ex. oïdium, botrytis, ESCA, potyvirus WMV, sclerothinia…).

L’observation nous indique que lorsque l’organisme va « mal » (qu’elle que soit l’infection), l’eau intracellulaire et extracellulaire se déstructure, entraînant des perturbations électromagnétiques du milieu. Celles-ci impactent directement les molécules véhiculant les signaux (messages), compte-tenu de leur polarité et de leur charge.

Ainsi, la façon dont de l’eau sera structurée, joue donc un rôle essentiel dans la délivrabilité de l’information cellulaire.

En fonction de la complexité de la composition des protéines, qui peuvent regrouper aussi bien une dizaine d’acides aminés que des centaines, on obtient une véritable mélodie, une partition variant donc d’une dizaine à plusieurs centaines de notes.

Samuel Vallee a constaté que lorsqu’on joue l’enchaînement dans le domaine audible des fréquences des acides aminés d’une protéine, on observe une augmentation de la synthèse de cette protéine. La séquence des sons spécifiques à la synthèse ou à l’inhibition d’une protéine est appelée Biolodie. Pour inhiber une protéine, c’est-à-dire freiner sa fabrication, il suffit d’avoir la mélodie « symétriquement opposée ». Très schématiquement, si la mélodie qui stimule est dans les « graves « , celle qui inhibera sera dans les « aiguës « . Chaque acide aminé possédant son équivalent en note stimulante et en note inhibitrice, on disposera de deux décodages, deux mélodies pour chaque protéine.

 

LES SÉQUENCES SONORES (BIOLODIES) :

Des fréquences sonores spécifiques (diffusées en séquence appelée une  « Biol-o-die » ; contraction de Biologie, Eau & Mélodie) combinées à la lumière infrarouge (condition indispensable), ont la capacité de restructurer l’eau, c’est-à-dire de réorganiser ses molécules électromagnétiquement sous forme de cluster (molécules d’eau liées par des ponts Hydrogène). Les clusters d’eau sont également impliqués dans la stabilisation de structures supramoléculaires.

En milieu extérieur, on trouve facilement des IR (infrarouges) grâce à la lumière du soleil. L’eau structurée permet donc de réduire les interférences de repli et de communication.

On pourrait ainsi dire que la séquence sonore combinées aux IR : prépare le terrain favorable à la transmission du message (phase de structuration) et conduit le message à travers l’eau (phase de transmission).

Une fois le message délivré, l’organisme procède alors à son déploiement (phase d’activation ; ex. synthèse protéique).

Structurer l’eau permet de créer des conditions électromagnétiques (polarité et charge) favorisant les transmissions intra- et extracellulaires.

Le caractère polaire ou apolaire des radicaux des acides aminés est très important pour comprendre les mécanismes de communication et de repli (chaine polypeptidique). L’eau étant un solvant polaire, la polarité des radicaux influence la pénétration des molécules d’eau au sein de la protéine et inversement.

C’est pourquoi, on ne peut pas dire qu’on est capable de favoriser le développement d’un organisme (facteur de croissance). Ce qu’on fait en réalité, c’est rétablir le terrain initial (les conditions optimales) pour que la cellule (gène) se développe normalement.

Mais il est tellement « courant » d’avoir un terrain affaibli et corrompu (ou modifié) par toute sorte de perturbateurs biologiques, qu’on ne sait pas même plus finalement, à quoi correspond le potentiel de croissance originel de l’organisme (généralement  beaucoup plus puissant). Quand on pense que la loi française impose depuis janvier 2018 l’injection de 11 vaccins (germes) à un nourrisson, nous sommes en droit de nous poser certaines questions éthiques.

Tout ceci est très technique, mais si nous prenons un peu de recul sur la science, finalement, il s’agit simplement de dialoguer avec la nature.

 

 

Tempo, volume sonore et temps d’exposition

D’autres expériences ont pu démontrer que le temps d’exposition, le volume sonore et le tempo avaient également une importance sur le développement des plantes.

 

Temps d’exposition

Le temps d’exposition quotidienne de la plante à la Biolodie à une grande importance sur son efficacité. En effet, une trop longue exposition entraîne une forte concentration de la protéine synthétisée et aura l’effet inverse à celui attendu. La protéine sera alors inhiber pour retrouver une concentration normale.

Le temps d’exposition idéal semble être de 5 à 12 minutes par jour maximum. 

 

Volume sonore

Le volume sonore a aussi une influence sur l’efficacité d’une Biolodie. Plus le volume sonore est fort, plus la Biolodie est efficace.

 

Tempo

Le tempo idéal est de 120 noires par minute. En effet, il s’agit d’un tempo « moyen ». Un tempo trop lent ou trop rapide semble néfaste à la croissance de la plante.

 

Perspectives des effets de la musique sur les plantes

Ces recherches et ces expériences offrent des alternatives douces à l’utilisation de traitements chimiques sur cultures et aux plantes transgéniques, technologies onéreuses pour les pays du tiers monde et potentiellement nocives.

L’utilisation de la musique ouvre des perspectives pour lutter contre la pollution de l’air en stimulant la photosynthèse des plantes qui poussent dans les villes.

D’autres expériences doivent encore être réalisées sur une plus grande échelle en diffusant la TAS 14, mais aussi d’autres musiques moléculaires pouvant notamment influer sur le goût des aliments ou sur leur conservation.

Même si de nombreux scientifiques sont encore sceptiques quant aux effets de la musique sur les plantes, les recherches de Samuel Vallée chez Résonance Education, semblent offrir des voies de réponse à beaucoup de maux de notre époque et un champ d’application énorme, notamment dans les pays en voie de développement. Elles permettraient d’accroitre les potentiels de certaines cultures sans pour cela jouer aux apprentis sorciers.

 

Amélioration des qualités gustatives et de conservation des avocats grâce à l’inhibition de l’expression de la Polygalacturonas d’avocat : à gauche les avocats « musicaux », et à droite les avocats témoins.


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